Limiter la survenue d’allergies alimentaires chez les nourrissons constitue une préoccupation pour de nombreux parents, notamment lors des premières étapes de la diversification alimentaire. Les recommandations actuelles mettent en avant l’importance de l’allaitement maternel, l’introduction progressive d’aliments dits allergènes dès les premiers mois, ainsi qu’un accompagnement médical individualisé. Voici un aperçu des éléments à connaître pour favoriser une alimentation variée dès le plus jeune âge, tout en réduisant certains risques allergiques.
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L’importance de l’allaitement maternel
L’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois est souvent conseillé pour accompagner le développement du système immunitaire du nourrisson et possiblement limiter la prévalence des allergies alimentaires ou de l’eczéma. Le lait maternel contient des anticorps et protéines bénéfiques qui participeraient à la protection contre certaines réactions. Si l’allaitement n’est pas envisageable, les laits largement hydrolysés (appelés hypoallergéniques) peuvent être proposés, notamment pour les nourrissons exposés à un risque de réaction aux protéines de lait de vache (APLV). Il n’existe cependant pas suffisamment de données soutenant l’idée que la suppression d’aliments allergènes dans l’alimentation de la mère durant la grossesse ou l’allaitement ait une véritable influence sur les réactions allergiques chez le nourrisson[2].
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Introduction progressive des allergènes
Les recherches récentes suggèrent que la diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, comprenant l’introduction de produits considérés comme allergènes pour bébé (tels que l’arachide, l’œuf ou le poisson), peut participer au développement d’une meilleure tolérance alimentaire. Cette méthode s’éloigne de l’idée d’éviter complètement ces aliments et privilégie une introduction progressive, adaptée à l’état de maturité du nourrisson.
Cette introduction s’effectue à la maison, sous l’attention des parents, afin de pouvoir repérer rapidement d’éventuelles réactions d’intolérance ou d’allergie alimentaire : rougeurs cutanées, vomissements, gonflement ou difficultés respiratoires. Il est préférable de proposer chaque nouvel aliment allergène seul, en petite quantité, avec un délai d’environ deux heures pour observer d’éventuels signes. Une consistance douce comme la purée servie à la cuillère est préconisée au démarrage, limitant ainsi les irritations susceptibles d’être confondues avec des symptômes allergiques.
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Poursuivre une exposition régulière aux aliments déjà testés permettrait de soutenir cette tolérance en construction. Il est possible de maintenir les habitudes alimentaires familiales tout en introduisant progressivement ces nouveaux éléments selon le rythme du bébé[2].
Vers une alimentation sereine pour bébé
Réduire les risques d’allergies alimentaires chez les tout-petits consiste en un cheminement basé sur la régularité, la patience et un accompagnement bien mené. L’allaitement, l’l’introduction des légumes à bébé sous attention médicale, de bons échanges avec les professionnels de santé et des repères pédagogiques accessibles aux familles sont souvent au cœur de cette démarche. Des conseils adaptés et la création d’un climat de confiance favorisent une diversification calme et progressive, où chaque enfant peut explorer de nouveaux goûts en sécurité.