Malheureusement, les problèmes de fertilité sont beaucoup plus fréquents qu’on ne le pense. Les statistiques montrent qu’environ un couple sur dix éprouve des difficultés à concevoir un enfant après un an de relations sexuelles régulières sans utiliser de méthode contraceptive.
Plan de l'article
- Facteurs influençant la fertilité
- Situations clés pour consulter un spécialiste
- 1. Le désir d’obtenir une évaluation objective de vos capacités reproductives
- 2. Planification d’une grossesse après 35 ans
- 3. Tentatives infructueuses de concevoir un enfant
- 4. Présence de troubles du cycle menstruel
- 5. Cas de fausses couches à répétition
- 6. Nécessité de recourir à des techniques de procréation médicalement assistée (ART)
- Votre plan d’action
- Foire aux questions (FAQ)
Facteurs influençant la fertilité
La capacité à concevoir est un indicateur complexe qui peut être influencé par de nombreux facteurs différents. Parmi ceux-ci : l’état général de l’organisme et la présence de maladies chroniques, le mode de vie, y compris les habitudes néfastes telles que la dépendance au nicotine (tabagisme) et la consommation excessive d’alcool. L’âge des partenaires, la prédisposition génétique, les antécédents de troubles gynécologiques, un niveau élevé de stress chronique et de nombreux autres facteurs sont également essentiels.
Situations clés pour consulter un spécialiste
Le Dr Iñaki González-Foruria, directeur médical de la clinique Natuvitro, obstétricien-gynécologue praticien et spécialiste de premier plan dans le domaine de la médecine reproductive, met en évidence plusieurs situations clés qui nécessitent une consultation immédiate d’un spécialiste.
1. Le désir d’obtenir une évaluation objective de vos capacités reproductives
Même en l’absence de problèmes évidents, un spécialiste peut effectuer un diagnostic complet pour évaluer votre santé reproductive. Cet examen comprend généralement une échographie pelvienne, des analyses sanguines hormonales approfondies et une évaluation de la réserve ovarienne. Cette dernière est basée sur la détermination du taux d’AMH (hormone antimüllérienne) et le comptage du nombre de follicules antraux. Ces données permettent d’évaluer avec précision le potentiel reproductif actuel et, surtout, de prendre à temps les mesures nécessaires pour le préserver, voire l’améliorer.
2. Planification d’une grossesse après 35 ans
Il est important de comprendre qu’avec l’âge, une femme subit une diminution naturelle non seulement du nombre total (réserve) mais aussi de la qualité des ovocytes (ovules). C’est pourquoi les médecins spécialistes de la reproduction recommandent vivement aux femmes ayant atteint cet âge de considérer à l’avance les options de cryoconservation (congélation) de leurs ovules ou d’embryons déjà prêts. Cette technique moderne permet de « mettre en pause » efficacement l’horloge biologique et de retarder la grossesse sans réduire les chances de conception future.
3. Tentatives infructueuses de concevoir un enfant
Si une femme a moins de 36 ans et ne tombe pas enceinte après un an de rapports sexuels réguliers sans contraception, c’est une raison valable pour consulter un médecin. Si la femme a plus de 36 ans, ce délai est réduit à six mois. Dans de tels cas, il est recommandé de passer un examen complet, qui comprend obligatoirement une évaluation de la perméabilité des trompes de Fallope, un spermogramme détaillé du partenaire pour exclure tout facteur masculin, ainsi que d’autres tests diagnostiques prescrits individuellement.
4. Présence de troubles du cycle menstruel
Des menstruations irrégulières, trop légères, trop abondantes ou totalement absentes (aménorrhée) sont souvent le signe de problèmes d’ovulation. Cela peut indiquer un déséquilibre hormonal ou des maladies graves telles que le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ou l’épuisement prématuré des ovaires (ménopause précoce). Un gynécologue-généticien ou un reproductologue vous aidera à déterminer la cause exacte de ces troubles et élaborera une stratégie de traitement efficace.
5. Cas de fausses couches à répétition
Deux ou plusieurs cas d’interruption spontanée de grossesse (fausse couche) avant 12 semaines sont une situation qui doit être prise très au sérieux. Les causes de ces fausses couches peuvent être diverses : génétiques (anomalies chromosomiques), liées à des troubles de la coagulation sanguine (thrombophilie) ou à des dysfonctionnements du système immunitaire. Dans une telle situation, le médecin peut prescrire des examens approfondis, notamment une analyse génétique des parents (caryotypage), un DPI (dépistage génétique préimplantatoire) des embryons, ainsi qu’un examen immunologique et thrombophilique approfondi.
6. Nécessité de recourir à des techniques de procréation médicalement assistée (ART)
Dans certains cas, lorsque les autres méthodes de traitement de l’infertilité ne donnent pas de résultats ou sont manifestement inefficaces, le gynécologue-reproductologue peut recommander le recours à des techniques de procréation assistée (ART). La plus connue d’entre elles est la FIV (fécondation in vitro). Cette méthode consiste à féconder un ovule avec un spermatozoïde hors du corps de la femme (en laboratoire), puis à transférer l’embryon dans la cavité utérine. Dans les situations où les cellules sexuelles des patients ne peuvent pas être utilisées (par exemple, en raison de leur absence, de leur mauvaise qualité ou de maladies génétiques), le spécialiste peut proposer des programmes utilisant du matériel provenant de donneurs. Il s’agit notamment de la FIV avec don d’ovules (utilisation d’ovocytes d’une donneuse en bonne santé) ou de la FIV avec double don (utilisation à la fois d’ovules et de sperme de donneurs).
Votre plan d’action
Ne remettez pas à plus tard votre avenir. Prenez rendez-vous avec un spécialiste qualifié en médecine reproductive sur le site web du centre médical de médecine reproductive Natuvitro. Cela vous permettra d’obtenir une évaluation professionnelle et objective de votre santé reproductive, de recevoir des recommandations personnalisées et d’élaborer un plan d’action personnalisé.
Foire aux questions (FAQ)
Q : Les problèmes de conception sont-ils fréquents ? R : Selon les statistiques, environ un couple sur dix rencontre des difficultés à concevoir après un an d’essais réguliers sans contraception.
Q : Quels sont les principaux facteurs qui influencent la fertilité ? R : La fertilité est influencée par l’état de santé général, les habitudes néfastes (tabac, alcool), l’âge, la génétique, les maladies gynécologiques et le stress chronique.
Q : Que recommande-t-on aux femmes de plus de 35 ans qui envisagent une grossesse ? R : En raison de la diminution du nombre et de la qualité des ovules, les médecins recommandent souvent d’envisager à l’avance la cryoconservation (congélation) des ovules ou des embryons afin de reporter la grossesse sans réduire les chances de succès à l’avenir.
Q : Quand faut-il consulter un médecin si l’on n’arrive pas à tomber enceinte ? R : Pour les femmes de moins de 36 ans, après 1 an d’essais réguliers. Pour les femmes de plus de 36 ans, après 6 mois d’essais réguliers.
Q : Que peuvent indiquer des règles irrégulières ? R : Cela peut indiquer des problèmes d’ovulation, un déséquilibre hormonal, un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou un épuisement prématuré des ovaires.
Q : Que faire en cas de fausses couches à répétition ? R : Si vous avez eu deux fausses couches ou plus avant 12 semaines de grossesse, vous devez passer un examen approfondi. Les causes peuvent être génétiques, immunitaires ou liées à la coagulation sanguine.
Q : Qu’est-ce que la FIV ? R : La FIV (fécondation in vitro) est une technique de procréation médicalement assistée dans laquelle la fécondation de l’ovule a lieu en laboratoire, puis l’embryon est transféré dans l’utérus.
Q : Quand le don est-il utilisé dans le cadre d’une FIV ? R : Les programmes avec don (d’ovocytes ou double don) sont recommandés lorsque les cellules reproductrices des patients ne peuvent pas être utilisées pour des raisons médicales, par exemple en raison de leur mauvaise qualité ou de leur absence.

